Vous avez déjà vu ces images... en première page.
Ce sont des flash sur des moments importants de notre vie de marin.
Après avoir fait la "une" de notre site, elles sont archivées ici.

06 - 07 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

2014


Ma carte de voeux est un peu particulière cette année! Mais à Barahona, où nous sommes restés bloqués quelques temps, Doña Zelia et son chevalier servant lui faisant la révérence  a été notre repère, notre sapin de Noël, notre décor sur fond de ciel rougeoyant à l'heure de l'apéro, notre vigie nous surveillant de son projecteur la nuit,  et surtout notre compagne SILENCIEUSE... ce qui est si rare dans ce pays !



Vendredi 1 janvier 2015 : Bonne Année à tous depuis Salinas, au sud de la République Dominicaine. Nous sommes dans une grande baie fermée, au mouillage devant un joli hôtel où nous avons passé le Nouvel An avec l'équipage du seul autre bateau habité du coin, Thomas et Maria, venant d'Autriche. Les montagnes, au nord, nous offrent un superbe paysage et calment heureusement l'alizé pendant la nuit. Nous avons cru, en arrivant, pouvoir régater en Jod mais ces deux bateaux, appartenant au proprétaire de l'aéroport Las Americas, pourrissent dans la baie sans que personne ne les utilise. Il y aussi l'ex-Primagaz au ponton de l'hôtel, tout aussi abandonné ! Dommage !



Jeudi 25 décembre 2014 : Nous passons Noël à... Barahona ! Après un aller-retour rapide et pénible (le retour !) à l'île à Vache/Haïti. Beaucoup de gens ont adoré ce coin... nous ne nous y sommes pas sentis à l'aise. La beauté n'a pas compensé la misère, la révolte face à notre impuissance. Nous n'avons surtout pas eu l'envie d'y rester plus de quelques jours et comme la fenêtre météo se présentait tout de suite pour un retour, nous l'avons saisie au vol ! Nous garderons l'image de ces belles barques sous voiles dans un paysage magique et quelques beaux sourires.
Mais la grande nouvelle, apprise à notre arrivée à l'ìle à Vache, c'est que nous sommes les heureux grands-parents d'un petit Basile ! Qui a eu la chance de ne pas naître à Haïti.



Samedi 13 décembre 2014 : Voici notre sauveur ! Captain John sur son bateau construit de ses mains, Second Star. A peine arrivés dans le mouillage de Barahona avec notre problème de barre qu'il nous annonce être un spécialiste de la soudure. Incroyable ! On ne pouvait pas rêver mieux ! Il devait faire un saut aux USA pour aller chercher des pièces électroniques... mais aussitôt revenu, il a attaqué notre secteur à la meuleuse puis à la soudure, assisté de Alexis, le marinero dominicain qu'il est entrain de former. Tout cela s'est terminé par un apéro multiculturel sur Anegada ! We are improving our english y nuestro español tambien ! Du coup on est prêt à repartir sur Haïti pour parler un peu français !


b

Dimanche 7 décembre 2014 : Nous retrouvons le pays de la moto... La République Dominicaine. C'est le taxi local et bon marché. Il sert aux livraisons... jusque dans la cuisine même ! Et on protège la selle pour éviter les "huevos cocidos" ! C'est ce que Pierre est entrain d'expliquer et de mimer ! Grâce à ce moyen pratique, on a pu remplir rapidement notre bouteille de gaz !
Mais ce n'est pas en République Dominicaine que nous voulions aller ! Nous avons eu un gros pépin sur la route de Haïti... L'épisode 1 de "Avarie de safran... ça c'est fait" ayant eu beaucoup de succès, nous avons trouvé intéressant d'écrire l'épisode 2...



Samedi 29 novembre 2014 : Nous sommes à Bonaire depuis mercredi soir. Remontée face au vent un peu pénible avec une mer très croisée et beaucoup de courant. Le moteur n'a donc pas chômé ! Nous nous sommes régalés au bureau de douane. On a patienté une demi-heure pour que l'agent d'immigration arrive mais le douanier est tellement drôle et sympa que c'était un plaisir ! A part cela, il règne un petit air de révolte sur l'île qui aimerait son indépendance... ou au moins l'occasion de se prononcer sur son statut, comme la plupart des autres ex-possessions hollandaises l'ont fait. Selon notre sondage, les flamants roses sont pour le statu quo mais les poissons-anges se verraient bien indépendants.



Samedi 22 novembre 2014 : Une batterie de téléphone satellite... voilà ce qui nous retient encore à Curaçao ! Introuvable sur place, c'est un gentil navigateur un peu sédentarisé qui nous l'a commandée aux USA. En quelques jours elle est arrivée sur l'île ... mais le passage de douane c'est une autre histoire ! On pensait partir aujourd'hui sur Bonaire car le vent va monter ces prochains jours... mais c'est raté ! On a profité de l' attente cette semaine pour louer une voiture et faire le tour de l'île : musée de l'esclavage, quelques belles "landhuis" historiques et baies sympathiques au nord.




Dimanche 16 novembre 2014 : Nous sommes de retour d'un week-end prolongé sur le joli îlot de Klein Curaçao. Pas de bouchon sur l'autoroute... un joli bord au portant sous génois seul, tranquilles, et nous retrouvons le lagon de Spanish Water pour quelques jours. Nous avons pu profiter de faire de beaux snorkelings et d'inaugurer le nouvel appareil photo sous-marin. Admirez le camouflage de la rascasse... Quant au poulpe, il semble avoir reconnu l'oeil du pêcheur et être terrorisé. Mais c'est son cousin qui a passé à la casserole le lendemain, attrapé à la main ! Et le voici en salade !



Jeudi 6 novembre 2014 : Nous voici de retour à Curaçao depuis dimanche après un voyage un peu épique. Non, ce n'est pas l'intérieur d'Anegada revisité par un designer... mais notre bel hôtel "St-Tropez". Cela nous permet d'éviter les nuits infernales sur le chantier, à se battre contre les moustiques et la chaleur. On prendrait vite goût au luxe ! Mais aujourd'hui le bateau a retrouvé son élément et ce soir nous dormirons à bord.



Mercredi 30 avril 2014 : Changement d'ambiance... et de température ! Les maisons de Prangins qu'on voit depuis notre fenêtre sont bien moins colorées mais la végétation printanière est un régal pour nos yeux. J'ai mis beaucoup de temps à pondre mon dernier texte sur Bonaire et Curaçao... accouchement difficile ! Ainsi la saison 2013-2014 est teminée et nous nous réjouissons déjà de reprendre le voyage cet automne, après sept mois de "labeur". Bon été à tous !




Mercredi 26 mars 2014 : C'est la dernière étape de cette courte saison de navigation : Nous quittons le lagon de Spanish Water et entrons dans celui de Willemstadt où se trouve Curaçao Marine, le chantier où nous sortons le bateau. Pour cela, nous devons demander l'ouverture du pont flottant, ce qui se fait très simplement par VHF. Du coup le flot des touristes s' interrompt et nous sommes l'attraction générale. A droite, côté Punda, il reste un moignon de pont et à gauche, côté Otrobanda, c'est le pont entier qui pivote, emmené par un gros moteur sur le dernier flotteur (dans les caisses bleues). Et maintenant, au travail... rinçage, lessives, rangements, valises... etc... et sortie du bateua par un moyen inédit !



Mardi 18 mars 2014 : Klein Curaçao est un îlot situé à sept milles à l'est de Curaçao. Nous y avons passé quatre jours à regarder les touristes débarquer et envahir la plsge la journée, et à retrouver un petit paradis rien que pour nous et quelques pêcheurs en fin d'après-midi. Le gardien de ce phare photogénique est parti depuis très longtemps et les épaves de la côte au vent ne sont pas plus habitées. Comme à Bonaire, le fond passe brusquement de quatre à quarante mètres juste à l'arrière du bateau et ce tombant fait le bonheur des pêcheurs, avec qui Pierre va discuter, et même des dauphins qui le longent un après-midi et passent sous notre bateau après avoir fait une petite cabriole pour nous saluer.



Mardi 11 mars 2014 : Bonaire... île étonnante où la nature est reine. Le nord, c'est le Mexique avec cactus, chèvres et ânes à profusion. Le sud, c'est la Camargue et ses salines. Une ceinture d'eau turquoise d'une largeur d'une centaine de mètres entoure l'île et le fond plonge ensuite à pic, ce qui en fait un lieu de plongée exceptionnel et très fréquenté. Pour le snorkeling, c'est moins pratique mais il y a déjà de quoi faire juste sous le bateau !



Mercredi 5 mars 2014 : Encore des oiseaux... encore des poissons... encore du turquoise... mais il n'y a qu'un Gaston !
Nous avons vécu huit jours extraordinaires "hors piste" : trois jours de navigation idyllique au portant entre St-Martin et les Roques, puis cinq jours de cabotage dans des lagons incroyables et déserts. La palme revient aux Aves de Barlovento et sa haute mangrove grouillant de fous à pieds rouges dont les petits ressemblent à des peluches. Les pêcheurs sont venus nous vendre de la langouste et repartent heureux des quelques paquets de cigarettes que nous avions emportés pour eux et des 20 litres d'eau que nous leur avons dessalinisés. Ils restent deux mois isolés dans leur campement très sommaire avant d'avoir un mois de congé chez eux, à Margarita, et profitent donc des rares bateaux de passage.


Jeudi 20 février 2014 : Le retour sur St-Martin s'est joué à quitte ou double... ou plutôt demi ou double !!! Nous avons dû partager un thazard avec un requin mais par contre nous avons fait le doublé de thons quelques heures plus tard. Les deux lignes sont parties en même temps... Et pour la première fois depuis deux ans, nous avons pu aérer le spinnaker !
Il nous reste à préparer le bateau pour accueillir Gaston avec qui nous quitterons les petites Antilles pour mettre le cap sur Bonaire, via Roques et Aves. Encore de la pêche en perspective ! La cure de poisson a commencé !



Jeudi 13 février 2014 : Nous avons passé une semaine turquoise dans les eaux du nord-est d'Antigua. Cela valait une montée au sommet du mat pour quelques photos. Ce lagon est pratiquement désert, à part quelques bateaux de touristes qui font un bref passage. Les pélicans nichent sur un des îlots et j'ai passé du temps aux jumelles à les observer. Et dans ce paradis pour langoustes devinez ce qu'on s'offre ? Une côte de boeuf ! Achetée au marché à la viande de St-John et rassie cinq jours au frigo ! Un délice !
Mais ne vous inquiétez pas... la langouste y a eu droit aussi !




Mardi 4 février 2014 : Nous voici à Antigua ! Après toutes ces réparations, nous avons enfin le sentiment d'être en croisière et de retrouver des endroits moins surpeuplés. L'île Fourchue d'abord, proche de St-Barth, où nous avons passé deux jours paisibles à snorkeller et, pour moi, prendre (un peu) d'altitude. Les grains se succédant ces jours, nous avons eu des couchers de soleil magnifiques. C'était moins drôle dans la remontée sur Antigua : 80 nm de près serré, heureusement sur un seul bord, dans de belles vagues avec toujours ces menaces à l'horizon. Nous avons même ressorti les cirés ! Mais les grains nous ont finalement majoritairement évités et nous n'avons pris le deuxième ris qu'une seule fois. La belle surprise du jour, c'est ce troupeau de dauphins qui nous ont rejoints, en sautant dans un superbe ballet par dessus les vagues, pour venir jouer à l'étrave. Je désespérais d'en revoir un jour... et malheureusement la mer était trop forte pour aller les observer à l'avant. Nous nous sommes contentés de les regarder s'arrêter à côté de nous, puis repartir pour rattraper le bateau en surfant les vagues.
Dans la soirée, nous avons la récompense d'une arrivée dans les eaux très calmes de Jolly Harbour et au matin nous découvrons les collines d'Antigua baignées dans le turquoise. Et maintenant que nous espérons un gros grain pour rincer le pont... il n'y en a plus !




Dimanche 26 janvier 2014 : Notre éolienne Aero6Gen a porté nos couleurs fidèlement pendant 7 ans avant de plonger dans le canal de la Dominique. Tout le monde s'extasiait de son silence, ce qui est une qualité rare pour une éolienne. Malheureusement l'Aerogen est maintenant fabriquée en Chine (ça vous étonne !!!???) et le vendeur nous a carrément envoyés chez la concurrence, nous disant que lui ne voulait plus les vendre car elles ne sont pas fiables ! Après un tour de plan d'eau à écouter les différents autres modèles nous nous décidons pour la Silentwind . Après un montage complet et attentif (on a dû retourner au magasin car il manquait une pièce dans le carton !), elle ne fonctionne pas ! On la démonte et on la ramène pour constater qu'on nous a vendu une ancienne version (au prix de la suivante !) abîmée. Finalement on nous donne la troisième version (car il n'y a plus de deuxième en stock... vous suivez !!!). On réinstalle pour constater de fortes vibrations dans tout le portique... Reste à retourner dans cet horrible café internet à Grand Case ;-))) pour chercher des solutions : Couper un bout du mât ? Installer de gros silentblocks ? Changer les pales ? Décidement c'est une année bricolage ! Heureusement que les bars de Grand Case nous consolent à l'heure du Ti-punch !
Epilogue du 28.1 : Après deux jours de montages et redémontages de l'hélice, nous sommes enfin arrivés à un meilleur résultat. Les pales doivent être ajustées très finement et bien poussées contre la butée...



Dimanche 19 janvier 2014 : Devinez où nous sommes... St-Martin, le terrain de jeu des ulta-riches où la dernière mode est de faire flotter sa villa ! "Venus" devrait s'appeler "iBoat"..., acheté avec l'argent de tous nos iBook, iPod, iPad, iPhone !!!
C'est grâce ou à cause de notre éolienne que nous sommes ici car elle a décidé de nous quitter par un magnifique plongeon au milieu du canal de la Dominique... soudure fatiguée et vagues cassantes ! Alors après avoir été régalés pendant deux jours aux Saintes par Georges et Pierrette dans leur restaurant Un Ti Bo Doudou, nous avons continué notre route au nord. Vent portant, 7,9 noeuds de moyenne, pleine lune en soirée... une navigation de rêve entre Deshaie et St-Martin. Et on est arrivé à temps pour la soirée reggae du samedi à Grand Case !


Lundi 13 janvier 2014 : Nous avons cuisiné nos premiers "lion fish" ou "rascasse volante". Ce poisson du Pacifique envahit l'Atlantique à une vitesse redoutable et il fait des ravages dans les récifs car c'est un glouton qui mange tous les bébés poissons autour de lui. La chasse est donc ouverte et, pour une fois, souhaitée. Mon prédateur peut s'en donner à coeur joie et, si cela fait longtemps qu'il les massacre, on va à l'avenir en profiter. Un article paru dans un journal de la Martinique, où il commence à apparaître dans les restaurants, a fini de nous convaincre. Je suis Pierre en annexe pour qu'il puisse y déposer ses proies au fur et à mesure puis, quand les poissons ne bougent plus, je m'équipe de gants épais et de ciseaux pour couper toutes les épines fortement vénimeuses. Quelques coups de couteau pour tirer les filets et on se régale.


Dimanche 5 janvier 2014 : Le vent continue de s'époumonner sur la Martinique et nous en profitons pour une halte technique : changement des batteries, révision de l'électronique et mise en ordre du matériel de sécurité car nous prévoyons éventuellement un changement de destination d'ici au mois de mars... au nord ? au sud ? à l'ouest ? C'est la liberté du navigateur mais c'est aussi un choix... pas toujours facile ! A suivre !

Retour