Vous avez déjà vu ces images... en première page.
Ce sont des flash sur des moments importants de notre vie de marin.
Après avoir fait la "une" de notre site, elles sont archivées ici.

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2010


Mardi 28 décembre : Noël est derrière nous, la soirée du 31 se passera sans doute en mer... On fera ainsi moins d'excès ! Nous vous souhaitons à tous une
" année 2011 cuvée spéciale "
pleine de bonheur, de petits et grands plaisirs, de découvertes passionnantes, de belles rencontres et de succès !



Mardi 21 décembre : Après deux jours d'une très belle navigation au près serré, nous voici à San Andres. Nous avons apprécié notre monocoque bien voilé. Il nous a permis de mettre le moteur trois heures seulement sur 45 heures de navigation par vent de 13 à 18 noeuds. Nuit de pleine lune, ciel d'alizés sans grain la journée, c'était un vrai plaisir !

Mais la photo de la semaine, c'est sans hésitation notre rencontre avec la famille de Prado, un couturier "es molas", lors de nos derniers jours aux San Blas, en attente d'une bonne fenêtre météo. Il est ici avec sa tante et deux de ses cousines. Tous ont mis leurs plus beaux atours pour la photo que j'ai proposé d'imprimer pour eux. Nous avons aussi mangé un repas traditionnel . J'ai fait un petit film mais les connexions internet de San Andres sont si lente qu'il faudra attendre pour le voir ! Je ne sais pas même si l'agrandissement de la photo passera !



Samedi 11 décembre : Nous sommes toujours à Colon, bloqués par les pluies. Le pays est en état d'urgence, dix morts en raison de glissements de terrain et inondations, écoles fermées dans plusieurs régions et même le passage du fameux canal stoppé pendant deux jours. Le niveau du lac Gatun étant trop élevé, ils ont dû ouvrir les vannes pour évacuer l'eau et les courants sont devenus dangereux pour la navigation. Cela n'était jamais arrivé auparavant !
Sur Anegada, nous repoussons chaque jour notre départ. Trop de pluie, trop de vagues, trop de vent, personne aux bureaux de la marina pour faire les papiers de sortie car la route depuis Colon est fermée... Nous prenons notre mal en patience entre apéro, thé, café avec les amis et bricolages divers : couture, installations informatiques, cuisine (biscuits de Noël !!!), réparation de la génératrice, de l'antenne VHF arrachée dans le remorquage de Filopré, et amélioration de la réception de l'AIS (photo). C'est un système qui nous permet de repérer et de connaître le nom, la vitesse, le cap des cargos aux alentours. Ces jours, ils se bousculent dans la baie de Colon !

Mais si je mets le site à jour aujourd'hui, c'est qu'une fenêtre météo se profile pour cet après-midi et demain dimanche. Le prochain message devrait vous parvenir depuis San Andres où nous espérons arriver le week-end prochain après une courte étape aux San Blas.



Dimanche 5 décembre : Semaine difficile à la marina de Shelter Bay à Colon... pluie diluvienne de lundi à jeudi et Pierre au fond du lit avec une turista non moins diluvienne ! Heureusement nous ne sommes pas seuls dans notre malheur : nous avons retrouvé le bateau Miti, en rade depuis plus d'un mois ici pour des problèmes de coque en acier se transformant en gruyère. Morgan et Bastien nous ont offert un mini sapin et ont invité notre ourson mascotte à passer la nuit du 24 décembre sur Miti pour profiter du passage du Père Noël ! Grâce à eux, quand j'en ai assez de jouer à l'infirmière, je peux jouer à la maîtresse : apprentissage de poésie avec Morgan ce matin !



Dimanche 28 novembre : Avant de quitter le Panama pour le Honduras, nous devons faire un petit crochet par Colon pour une réparation du moteur sous garantie. C'est l'occasion de s'arrêter à Portobello, une bourgade qui fut florissante aux XVII et XVIII siècles car c'est de là que partait l'or et les richesses des Amériques en direction de l'Espagne. Classé Patrimoine de l'Unesco, la ville est pourtant décevante et mal entretenue. Mais, au milieu de ce délabrement, les bus publics sont, eux, magnifiques, rutilants et peints artistiquement dans tous les recoins, à tel point qu'on se demande si le chauffeur voit encore la route.


Dimanche 21 novembre : Images fortes et variées des San Blas que nous retrouvons avec plaisir ...

- le plein de gasoil à Wichubwuala par un kuna qui pompe avec énergie pour mettre le gasoil dans ses bidons de 5 gallons afin d'être certain de la mesure. Il le transvase ensuite dans nos jerrycans en siphonant. Simple comme bonjour ! Et dire qu'il y en a qui s'embête à aller à la pompe !

- Drôles d'îles que ces nappes d'algues qui jonchent notre route au grand désespoir du pêcheur. Emprisonnés dans les algues, des morceaux de plastique de toutes les couleurs vont atterrir sur les îlots des San Blas. Les pollueurs ne sont pas forcément les kunas. Ces déchets viennent de loin et sont accompagnés, bizarrement, de pierre ponce. C'est un peu le même phénomène que les îles de plastique découvertes dans l'Atlantique sud et dans le Pacifique et que l'association Oceaneye, avec notre ami Pascal, se propose d'aller évaluer (www.oceaneye.ch). Et si on payait les kunas pour ramasser le plastique ?

- Sur Miriadiadup, nous rencontrons Prado, confectionneur de molas acharné. Avant d'accepter d'être filmé, il s'est longuement recoiffé en ajoutant "... si jamais cela finit sur internet..." Les homosexuels semblent particulièrement doués pour cet art puisque nous avons aussi rencontré Lisa et Belisario qui ont, eux, le titre de "master mola maker". Prado doit encore exercer pendant 10 ans (25 ans au total) pour porter ce titre. Et les femmes, toutes les anonymes qui brodent à longueur de journée ? Peuvent-elles l'obtenir ? Je continue l'enquête pour vous !


Dimanche 7 novembre : Nous sommes de retour à Panama, à l'hôtel pour l'instant. La visite de Panama City ne nous a pas enchantés hier. Il faut dire à sa décharge que la pluie n'a pas arrangé les choses et que le samedi après-midi d'un week-end férié n'est pas le jour le mieux choisi ! Le Casco Antigo, la ville historique, est loin de rivaliser avec celles de Carthagène, de la Havane, ou de St-Domingue. Une grande partie des maisons sont vides, envahies par la végétation et parfois habitées tout de même au rez-de-chaussée, où l'on peut apercevoir des taudis par les portes entrouvertes. De temps à autres apparaît un bâtiment totalement rénové avec un bar ou un retaurant luxueux, marque Veuve Cliquot gravée dans le verre dépoli ! Anachronique !
Aujourd'hui le taxi vient nous chercher pour aller faire un gros avitaillement avant de retourner sur Anegada... toujours sous la pluie selon la météo.


Jeudi 14 octobre : Notre séjour en Suisse se poursuit très agréablement... et même parfois gastronomiquement grâce aux enfants qui ont invité Pierre au restaurant du Pont-de-Brent pour ses 60 ans. Régal pour les yeux autant que pour les papilles. Le retour sur Anegada sonnera bientôt l'heure du régime (langouste) !




Dimanche 19 septembre : Quelques images de notre superbe navigation d'hier sur ce beau lac Léman : c'est la quatrième sortie du bateau Endrick (7m JI de 1912, plan William Fife) depuis sa rénovation totale suite à son rachat par Benoît de Gorski, ancien propriétaire du 8mJI Gefion, que Pierre barrait avant notre départ sur les mers. Ce petit bijou est sur le lac depuis 1913 et a appartenu longtemps à la famille Béchard. Depuis les années 50, il portait un gréement de 6mJI mais Benoît a tenu à lui redonner son gréement d'origine. Du coup, la bôme est impressionnante ! Nous croisons les D35, des petits jeunets face à notre embarcation bientôt centenaire. Puis vient le retour au port avec la cathédrale et le jet d'eau en toile de fond. Magique !



Samedi 11 septembre : Le trajet de Carthagène aux San Blas a été idyllique... mais sans vent. Ciel bleu le jour, étoilé la nuit, et aucun orage à l'horizon, ce qui est rare à cette saison... Même les poissons étaient au rendez-vous et ce wahoo de belle taille nous a fait quelques bons repas. Nous avons pu nous baigner au large et admirer notre nouveau pont sous toutes les lumières. Pierre a attaqué les finitions.



Dimanche 5 septembre : De la première et la dernière photo, il y a 4 semaines et demi de travail de toute une équipe : de gauche à droite : Reynaldo (le patriarche), Josué (son frère), Pedro (son fils et responsable du chantier) , Gian-Carlo (son petit-fils) et Sergio (un petit neveu). Les travaux se sont terminés hier et c'est avec soulagement que nous les avons déposés à terre car à chaque petite retouche ils remettaient de la peinture ou du mastic partout ! Mais le résultat est très beau... C'est un nouvel Anegada ! Nous avons 24 heures pour remettre le bateau en état de naviguer. Nous finirons les nettoyages dans des eaux plus claires. Départ ce soir pour les San Blas et avion le 12 pour la Suisse.
A tout bientôt !




Dimanche 29 août : Nous travaillons bien... nous ne sommes pas privés de dessert : îles flottantes à volonté ! Nous nous demandons si nous allons finir par être emprisonné dans la baie par ces paquets d'herbes qui proviennent des rivières.
Côté travaux, c'est toujours intensif et ça avance. Pour échapper à la poussière et à la chaleur, nous nous réfugions chaque jour un moment au coin internet du supermarché Carulla. La villa Suzana est une ancienne demeure du début du siècle, comme il y en a beaucoup dans ce quartier de la Manga, qui abrite maintenant un une partie du centre commercial. Nous n'avons jamais eu un café internet aussi "historique". D'autres très jolies maisons aux alentours auront malheureusement un autre sort : être détruites pour faire place à des gratte-ciel, plus rentables !


Mardi 17 août : Anegada change de tenue... Cela fait un moment que nous souhaitons refaire notre pont. L'idée était déjà présente en Turquie car 21 ans, pour un pont en teck, c'est un grand âge. Nous nous sommes lancés après avoir rencontré quelques voiliers qui avaient fait réaliser ce travail à Carthagène. Remplacement du teck par du gelcoat sur le roof et par du nouveau teck sur les passavants, restauration du gelcoat du cockpit et de la jupe... Tout ceci au mouillage... Si les ouvriers ne travaillent pas toujours très proprement, ils sont assidus et motivés. Nous les suivons de très très près pour éviter de devoir annuler notre vol de retour sur la Suisse et pour l'instant les délais sont tenus. Quel que soit le résultat final, nous sommes contents d'avoir pris cette décision car, sous le teck, nous avons découvert un pont en mauvais état. C'était le moment de faire quelques chose ! Alors vive le bruit et la poussière pendant deux semaines et demi encore !



Lundi 19 août : Contraste étonnant, après le monde silencieux et dépouillé des Kunas, que de découvrir cette ville vivante et chargée d'histoire. Mouillés au pied des buildings de Bocagrande, la partie moderne de Cathagène, nous allons régulièrement nous balader dans le "Centro" historique, qui est extraordinaire. Nous avons visité San Juan, Santo Domingo, La Havane, autres cités coloniales, mais jamais nous n'avons ressenti une telle harmonie dans l'architecture, les restaurations et surtout entre la ville et ses habitants. Du coup, nous allons prolonger notre séjour d'un mois pour en profiter et aussi pour faire quelques "petits" travaux... Des nouvelles la semaine prochaine !


Jeudi 29 juillet : On profite d'une connexion trouvée sur une île couverte de cocotiers comme celle de l'image de gauche, dans une hutte comme celle de droite, pour vous envoyer deux photos typiques de notre monde actuel. L'envers de la carte postale, c'est que les couchers de soleil alternent avec des jours gris gris gris et de fortes pluies. Les ordures s'entassent aux alentours des ìles-villages et partent à la dérive sur la mer alors que les rues et le centre sont balayés plus ou moins régulièrement. Demain, nous partons pour Carthagène en Colombie.

Lundi 19 juillet : Cela fait une semaine que nous sommes dans le Kuna Yala, le pays des indiens kunas. Pour l'instant nous n'avons pas fait beaucoup de milles, nous plaisant déjà beaucoup au second mouillage... Le récif nous entoure de tous les côtés et, un peu plus loin, de jolies îlots tout plats mais couverts de cocotiers et bordés d'une plage de sable blanc nous font un paysage magnifique, changeant selon l' heure du jour et la quantité de nuages (parfois importante !!!). Sur chaque îlot il y a une ou plusieurs huttes aux toits de palmes. Sur celui qui est le plus proche de nous Haïro et Jany font le pain tous les jours et ils passent en pirogue vers les voiliers pour le vendre. D'autres fois ce sont les pêcheurs qui viennent offrir poissons, langoustes ou crabes géants, ou encore les femmes qui présentent leurs molas, de magnifiques broderies traditionnelles. En ce moment, une longue pirogue à moteur est à couple pour profiter de nos outils car ils sont en panne ! Nous découvrons petit à petit ce peuple étonnant.

Lundi 12 juillet : Nous voici bien arrivés à Panama. La traversée a été peu ventée, sauf les derniers 60 nm avec du vent... dans le nez, bien sûr ! Deux jours d'arrêt à Shelter Bay, une marina proche de Colon, pour aller nous ravitailler en médics car la grippe nous a attaqués en route. C'est la rançon des bains de foule ! Puis arrêt à Linton, à côté de Panamarina pour repérer les lieux où nous laisserons Anegada mi-septembre. Et ce lundi matin, nous reprenons la mer direction San Blas, enfin !


Lundi 5 juillet : Cette fois-ci nous partons pour de bon. Les papiers sont prêts. Restent à faire quelques courses de frais et on met le cap sur les San Blas. Les "Shaka" sont venus nous dire au revoir hier, ils partaient sur Boca del Toro, une autre région de Panama. Ils avaient un petit cadeau souvenir bien sympathique... des fondues suisses (Jean-Charles travaillait au Canada avec Emmi) ! On attend le froid (!!!!) pour les manger, ou du moins la pluie.

Hier soir, nous sommes allés dans un stade, écouter un concert de musique colombienne, style"vellanato". C'est une musique populaire très entraînante avec un orchestre composé de percussions, guitare et surtout, en vedette, accordéon (que j'adore) et chant. Le public, composé de toutes les tranches d'âge, dansait, chantait et connaissait toutes les paroles. On devait être les seuls étrangers dans la foule et du coup on dépassait d'une tête environ tous les autres... grand confort pour voir un concert... certainement bien mieux qu'en Suède par exemple ! Je n'avais pas pris l'appareil photo, craignant les vols... Erreur... car l'ambiance était très bon enfant et cela flashait dur.

Dans les îles San Blas, nous serons à nouveau sevrés d'internet pendant un à deux mois. J' enverrai des nouvelles par satellite à Yann qui les mettra sur le site. Mais pour les images, il faudra patienter !




Dimanche 27 juin : Nous sommes toujours à San Andres... mais nous avons fait une escapade à Cayo Bolivar, à 15nm au large avec Miti, Shaka et Filopré. Baignades, papotages, jeux et pêche occupent l'après-midi . Puis nous débarquons entre les gouttes d'un orage pour un "5 à 7" sur la plage, le "5 à 7" étant un peu l'équivalent de notre "repas canadien", expression inconnue des Québécois !!!
Paradisiaque dites-vous ? Mais vous ne voyez pas l'envers du décor... la mer agitée, la barrière de corail qui protège mal... on se fait donc secouer au mouillage pendant deux jours et surtout deux nuits... le paradis se mérite !



Dimanche 20 juin : Les ressources de San Andres et le temps un peu gris et pluvieux nous encouragent à reprendre les outils... pinceaux pour Pierre, qui décroche tous les panneaux du plafond pour les repeindre, et machine à coudre pour moi avec de nouveaux rideaux en perspective. Mais la vie sociale nous occupe aussi. Aujourd'hui, nous avons fêté sur Anegada l'anniversaire de Valérie en compagnie de l'équipage canadien de Shaka. Jean-Charles et Isabelle naviguent avec leurs deux filles, Alexe et Mila, qui s'entendent à merveille avec Morgan et Bastien. Leur cadeau pour Valérie... un déguisement de princesse, puisque c'est la reine du jour.




Samedi 12 juin : Navigation bien arrosée hier pour les 50 nm entre Providencia et San Andres, sa fausse jumelle. La saison des pluies a bien commencé ! Changement de décor radical... sur fond de ciel gris, épaves et bateaux de pêche encombrent la baie. C'est moins idyllique, c'est sûr ! Mais il y a le Wifi depuis le bateau et des rues animées avec un nombre de commerces qu'on n'a plus connu depuis bien longtemps. De quoi explorer pendant quelques jours... et si on s'ennuie des poissons, la barrière de corail est juste à côté.




Samedi 5 juin : Providencia est un petit paradis où nous allons traîner un peu. Joli mouillage proche d'une petite bourgade et récifs de corail à 3 min. en annexe pour l'approvisionnement et les parties de snorkeling. Coraux , éponges, et anémones nous offrent de véritables tableaux. Aujourd'hui, j'ai fait deux plongées avec Jeronimo, propriétaire d'une école dans la baie.



Jeudi 27 mai : Notre séjour jamaïcain s'est achevé un peu brutalement... le vent était annoncé au sud pour la fin de la semaine, nous voulions rejoindre Providencia avant. Ambiance de grande traversée retrouvée pour ces 450 nm avec les nuages pour seule compagnie : toujours différents, tantôt sympathiques, tantôt menaçants. Nous avons battu notre record de lenteur en raison du vent relativement faible, mais surtout d'un courant contraire de 1,5 nds tout au long de la route... 77 heures de mer heureusement calme. Nous sommes donc à Providencia (Vieille Providence pour les intimes !), toute petite île colombienne au large du Nicaragua. Et dimanche, ce sont les élections présidentielles en Colombie. Nous allons vivre cela en direct !
Point négatif... internet n'est pas très développé. Pas de Wifi. Ne vous étonnez pas si les images n'apparaissent pas, c'est que je n'ai pas réussi à les charger.



Samedi 15 mai : Nous voici en Jamaïque ! Nous avons quitté officiellement Cuba le 7 mai mais avons traîné en chemin dans les Jardins de la Reine. D'une part un vent d'est violent durant les nuits et matinées nous freinait dans notre progression et d'autre part nous avons retrouvé Miti pour des parties de pêche sous-marine pour les hommes, et de papotage pour les dames. Dans les ilots de mangrove des Jardins de la Reine, on a peu de risque de rencontrer des officiels. Il n'y a que quelques pêcheurs qui échangent leurs langoustes contre du rhum, des rasoirs ou des savons... En pleine mer, nous avons parcouru pratiquement 250 nm jusqu'en Jamaïque sans voir un seul bateau ou cargo.


Jeudi 6 mai : Jour important pour le capitaine qui change de
décennie... Nous l'avons fêté hier soir au sud de l'île de Rosario avec
Sylvie, Yves, Cathy et Claude des bateaux Yvlys et Taoumé. Il a fallu
mériter ce superbe mouillage : Nous nous sommes plantés juste avant
d'arriver dans le bleu turquoise que Pierre voulait absolument atteindre
et cela nous a pris deux heures, avec l'aide des copains, pour nous
dégager. Heureusement le fond était mou et nous avons pu petit à petit
creuser notre sillon vers la sortie sans mal pour le bateau. Aujourd'hui
nous repartons vers Cayo Largo pour faire notre sortie de Cuba et
continuer vers la Jamaïque où nous retrouverons enfin de l'internet correct pour
recevoir vos mails et y répondre.


Mercredi 28 avril : Maman est enfin arrivée, avec deux jours de retard dus au
volcan, et nous avons visité toutes les deux avec beaucoup de plaisir La
Havane et Trinidad. Déplacement en bus Viazul, logement en "casas
particulares" (= chambre d'hôte... nous avons même atterri chez une Heidi
!), longues marches, guide en main, dans les rues animées, pauses
musicales à chaque occasion. Quatre journées intenses et passionnantes
avant de reprendre la route des langoustes (du côté de Cayo Largo cette
fois-ci). Hier, Pierre a voulu épater sa belle-mère : nous sommes arrivés
au mouillage à 19h, après 10h de route. A 20h, deux langoustes étaient à
bord pour le repas !


 

Vendredi 19 avril : Samedi, jour de pluie sur les Jardins de la Reine qui se refusent à nous.
Notre tirant d’eau nous restreint les mouillages, un coup de vent de deux
jours ne nous aide pas et maintenant le temps bouché nous empêche de
repérer les fonds à l’entrée des cayes. Mais nous en profitons pour
refaire l’étanchéïté des plafonds… Une nuit de navigation au bon plein
avec 30 à 35 nds établis et la pluie de ce matin nous en montrent l’
urgence et surtout nous guident vers les infiltrations !


 

Lundi 12 avril : Après 4 jours dans la baie de Santiago avec visite de la ville, du château
et beaucoup de discussions et échanges de bons tuyaux sur les pontons,
nous sommes repartis pour une journée de navigation jusqu'à Cabo Cruz.
Problème de hauban heureusement résolu, orages, pluie, la nuit a été
pénible mais heureusement un beau wahoo a mordu à l'hameçon à l'arrivée.
Et nous apprécions d'être à nouveau au mouillage !


 



Vendredi 2 avril : De retour en République Dominicaine, nous venons de passer deux journées magnifiques dans le parc national des Haïtises. C'est une immense contrée de collines calcaires où l'eau a creusé son chemin en créant des grottes (avec dessins rupestres des indiens taïnos), des mangroves des végétaux qui poussent à même le rocher. On ne se sent plus aux Antilles, mais plutôt en Thaïlande, dans la baie de Phang Na.

Dimanche 4 avril : Nous avons retardé notre départ pour Cuba en raison d'une petite régate organisée par la marina de Puerto Bahia pour son ouverture. Anegada a fait très bonne figure malgré la machine à laver ! Mais cette fois-ci nous sommes dans les starting-block. Départ prévu demain matin pour une longue étape de 400 nm qui nous amènera directement à Santiago de Cuba. Alors nous profitons d'une dernière connexion rapide... Des news seront transmises à Yann par satellite et il les mettra sur le site. Mais pour les photos, il faudra patienter.


 



Dimanche 21 mars : Pour résoudre quelques problèmes administratifs en Suisse, nous laissons Anegada dix jours dans une marina en voie d'achèvement, Puerto Bahia, dans la baie de Samana (République Dominicaine).
En Suisse, je fais un saut chez mon frère, à la montagne. Petit coup de pub... Ma belle-soeur cuisine avec brio dans leur café-restaurant "Le Carrefour" dans le vieux village de Bruson, en face de Verbier. Cadre superbe, carte très variée et cuisine inventive à base d'excellents produits.




Jeudi 11 mars : Nos premières 24 heures en République Dominicaine sont trépidantes... Nous sommes accueillis d'abord par les dauphins et une baleine, puis, à peine ancrés, par les officiels qui remplissent moults papiers. Le lendemain matin nous remettons ça à terre avec l'immigration et le bureau portuaire qui essaie de nous taxer d'un montant soi-disant illégal (d'après un site internet). Deux heures d'attente, de discussions, de rencontres des chefs pour nous signifier que cette taxe est due de toute manière. Nous bastons et décidons d'aller visiter des chutes l'après-midi. Trajet en taxico... on a l'impression d'être à Monastir avec l'animation, la circulation et les mobylettes chargées de deux à trois personnes. Nous rencontrons deux jeunes allemands qui nous accompagnent aux chutes qu'on atteint après une demi-heure de cheval dans des chemins plus qu'escarpés. Le bain est frais mais la chute est superbe. Comme Fionn et Henriette n'ont pas de plan pour dormir, nous leur proposons de venir à bord pour nous aider à terminer la dorade coryphène pêchée le jour précédent et se reposer avant la suite de leur semaine de voyage sac au dos. Elle est en stage de médecine au CHU de Pointe-à-Pitre et lui est volontaire pour une année dans un centre pour handicapés de St-Domingue, et épisodiquement aussi en Haïti. Soirée trés intéressante dans un mélange de français, d'allemand, d'anglais et d'espagnol !



Vendredi 5 mars : Nous prenons un bain de foule, de voitures, de bouchons... à Puerto Rico. Mais pour voir les belles maisons du vieux San Juan, cela vaut la peine. Anegada à l'ancre devant Fajardo, nous avons loué une voiture pendant deux jours pour visites et approvisionnements en vue de Cuba.



Jeudi 25 février : Ce n'est pas la devanture qui nous a vraiment attiré chez la coiffeuse, mais la longueur de nos cheveux ! Il devenait urgent de faire quelque chose. C'est donc à Culebra, une petite île à l'est de Puerto Rico que nous avons repris une allure plus convenable. L'opération a duré une demie-heure en tout et pour tout pour les deux ! La coiffeuse avait un ferry à prendre !



Jeudi 18 février : Entre Coupe de l'America et Jeux Olympiques, Pierre est à l'affût des résultats sportifs et chasse la connexion Wifi aussi bien dans les mouillages qu'à terre. Nous étions à Christiansted, sur Ste-Croix, pour l'America Cup mais le débit était faible, insuffisant pour voir les vidéos normalement. Pierre a bien pris les 10 min sur son iPhone mais le film s'arrêtait si souvent qu'elles ont duré au moins 15 min. Idem pour le bord de près où les arrêts sur image toutes les 3 secondes n'ont pas aidés Alinghi. Pas étonnant dans ces conditions qu'on ait perdu !



Jeudi 11 février : Dans les USVI, les fonds sont encore plus beaux et plus riches que dans les BVI. On part tous les jours à la découverte d'un coin ou d'un autre grâce aux bouées installées près des rochers et des îles du large. Comme c'est trop frustrant de ne pas pouvoir partager toutes ces découvertes, on a fait un saut à Charlotte Amalie, dans la foule des croisiéristes, pour acheter un appareil photo étanche. Pierre est moins déçu de ne pas pêcher les langoustes quand il peut les ramener en photo. Mais quel est ce monstre marin ?



Mercredi 2 février : Nous avons inauguré un nouveau pavillon de courtoisie... celui des Iles Vierges Américaines. A gauche, c'est le jaune qui signifie "demande de douane"que nous allons faire à Cruz Bay, sur l'île de St-John. Est-ce que les USVI seront différentes ? Pourront-elles vraiment être plus américaines que les British ??? A première vue, ils ont le même art de placer leur "cases" sur les pointes rocheuses.



Mercredi 27 janvier : Cette page aurait due être mise à jour à Anegada... mais l'île n'est pas encore touchée par l'internetite aiguëe... c'est peut-être mieux ainsi ! Nous l'avons atteinte sous spi, par un vent du sud très inhabituel mais bienvenu et une mer lacustre. A la pointe ouest, nous avons repéré pour vous des maisons de vacances... les pieds dans l'eau. Il y a un beau snorkeling à proximité, avec des grosses bêtes à longues antennes... pour changer !



Dimanche 17 janvier : Après le départ de Bernard et Sandra, nous remontons rapidement sur St-Martin pour accueillir Ernestine et Marcel. Excellentes conditions pour cette remontée. Nous passons au vent de Montserrat et ses coulées de cendres et pêchons coup sur coup un wahoo et un thon... Cela faisait bien longtemps que l'on espérait cela ! Dommage que cela arrive le lendemain du départ des amis ! On aurait préféré partager !





Dimanche 10 janvier : Cette première semaine de l'année a été marquée par une cure de chlorophylle à la Dominique, île toujours aussi magique, doublée d'une cure de pamplemousses achetés directement au cueilleur !
Avant son départ, nous organisons un petit stage de mécanique pour Bernard car il se plaint de ne pas avoir assez souvent l'occasion de remettre les mains dans le cambouis ! Le moteur de l'annexe le remercie !


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