Cette distillerie, située près de St-Pierre, a l'avantage de pouvoir être visitée en période de fonctionnement. En plus du lieu magnifique et verdoyant et des explications détaillées, il y a donc l'odeur... incomparable de la canne à sucre. A la sortie, bien entendu, une petite dégustation s'impose !
La particularité des rhums de Martinique, comme ceux de Guadeloupe, est d'être le résultat de la distillation du jus pur de la canne à sucre et non du résidu provenant de la fabrication du sucre. On appelle les premiers les rhums agricoles, en opposition aux seconds, les rhums industriels, qui n'ont absolument pas les mêmes arômes.
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Le canne à sucre est coupée à la main de janvier à juin et amenée à la distillerie où elle est lavée, boyée ... |
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... puis pressée par plusieurs rouleaux pour en extraire le jus, le vesou. Ce jus pur de canne à sucre est mis à fermenter dans des cuves inox pendant 3 à 4 jours. |
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Les broyeuses sont entrainées par une machine à vapeur alimentée par les restes de canne broyée. Cette vapeur est aussi utilisée dans les colonnes de distillation ci-dessous. La production est donc très écologique. |
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La distillation peut commencer dans deux grandes colonnes où la vapeur se charge en alcool à chaque étage. |
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Le rhum en ressort, tirant 70 °C. Il est dilué avec de l'eau pure et conservé dans des cuves inox pour les rhums blancs... |
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... ou mis à viellir dans des fûts de chêne pendant 3 ans au minimum pour les rhums vieux, qui n'ont rien à envier aux bons cognacs. |
